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dimanche 1 oct 2023
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Mouvement de grève à l’usine Gantois pour défendre la convention collective de la métallurgie

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CGT_Gantois

Une trentaine de salariés de l’usine Gantois de Saint-Dié-des-Vosges ont fait le piquet de grève ce vendredi matin. Un mouvement de grève à l’initiative de la CGT afin de défendre la convention collective de la métallurgie.

« Depuis septembre 2016, la négociation de la collective métallurgie a commencé. La volonté de l’UIMM – Union des Industries et Métiers de la Métallurgie – est de clôturer ces négociations pour la fin de l’année 2019. Il existe actuellement 76 conventions collectives territoriales et une convention collective nationale pour les cadres. Le but est d’arriver à une seule convention collective nationale, avec pour objectif que cette négociation ne coûte pas un euro aux entreprises. Les salariés ne veulent pas être victimes de cette négociation » a déclaré sur place Olivier Piaia, responsable syndical CGT de l’usine Gantois,

Selon la CGT Métallurgie, cette convention collective nationale entraînerait une dégradation des conditions de travail des salariés du secteur. Notamment l’éventuelle suppression des diverses primes attelant au salaire; la non reconnaissance des diplômes; une augmentation du temps de travail et l’augmentation du contingent d’heures supplémentaires, passant de 220h à 400h annuelles, avec une durée de travail hebdomadaire pouvant aller jusqu’à 46h; une remise en cause des congés pour les évènements familiaux… « Un des gros chantiers actuels est la classification. A savoir qu’aujourd’hui, un salarié, par son évolution de carrière, a un coefficient et un salaire correspondant. Demain ce ne sera plus le salarié qui aura un coefficient, mais le poste ou la machine, faisant fit de la carrière du salarié. En cas de changement de poste, son salaire pourrait ainsi être remise en cause » déplore Olivier Piaia.

J.J.

CGT_Gantois

Une trentaine de salariés de l'usine Gantois de Saint-Dié-des-Vosges ont fait le piquet de grève ce vendredi matin. Un mouvement de grève à l'initiative de la CGT afin de défendre la convention collective de la métallurgie.

"Depuis septembre 2016, la négociation de la collective métallurgie a commencé. La volonté de l'UIMM – Union des Industries et Métiers de la Métallurgie – est de clôturer ces négociations pour la fin de l'année 2019. Il existe actuellement 76 conventions collectives territoriales et une convention collective nationale pour les cadres. Le but est d'arriver à une seule convention collective nationale, avec pour objectif que cette négociation ne coûte pas un euro aux entreprises. Les salariés ne veulent pas être victimes de cette négociation" a déclaré sur place Olivier Piaia, responsable syndical CGT de l'usine Gantois, Selon la CGT Métallurgie, cette convention collective nationale entraînerait une dégradation des conditions de travail des salariés du secteur. Notamment l'éventuelle suppression des diverses primes attelant au salaire; la non reconnaissance des diplômes; une augmentation du temps de travail et l'augmentation du contingent d'heures supplémentaires, passant de 220h à 400h annuelles, avec une durée de travail hebdomadaire pouvant aller jusqu'à 46h; une remise en cause des congés pour les évènements familiaux... "Un des gros chantiers actuels est la classification. A savoir qu'aujourd'hui, un salarié, par son évolution de carrière, a un coefficient et un salaire correspondant. Demain ce ne sera plus le salarié qui aura un coefficient, mais le poste ou la machine, faisant fit de la carrière du salarié. En cas de changement de poste, son salaire pourrait ainsi être remise en cause" déplore Olivier Piaia. J.J.



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