Samedi, différents représentants de partis politiques étaient rassemblés à l’espace cours d’Epinal pour protester contre la vidéosurveillance qui s’installe dans les villes du département.
Il y a peu, près de 16 villes vosgiennes ont déposé un dossier pour bénéficier d’aides à la Dotation d’équipement des territoires ruraux pour installer des caméras de vidéosurveillance. Parmi ces villes : Epinal et ses 30 caméras, Pouxeux, Bazoiles-sur-Meuse, Jussarupt, Plainfaing, Le Val d’Ajol, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saulcy-sur-Meurthe…
Pour les différents représentants de partis politiques rassemblés ce samedi à Epinal, « c’est intolérable ». « Pour la seule ville d’Epinal, cela coûterait 240 000 euros HT aux contribuables. Et ce simplement pour rassurer la population, aux dires même des décideurs. plutôt que d’opposer les citoyens entre eux et d’attiser les peurs, recréons du lien social. »explique Fabrice Pisias, le représentant de La France Insoumise des Vosges.
Selon eux, « la vidéosurveillance déplace la délinquance, mais ne résout pas le problème, c’est avant tout un moyen de repérer les manifestants, les militants syndicaux, politiques et associatifs ».
Pour eux, Nice a été un exemple : « Nice dispose de 1500 caméras, et pourtant, le 14 juillet 2016, cela n’a pas empêché l’attentat qui a fait 87 morts. » Autre exemple, Nice a expérimenté la reconnaissance faciale lors du carnaval de février dernier. « c’est l’escalade ». Pour eux, il s’agit là « de fichage comme ça se passe en Chine. D’ailleurs, notre ministre de l’Intérieur vient de dire qu’il n’y est pas opposé. » poursuit Stéphane Aspi, de la Ligue des droits de l’Homme.
C.K.N.
Samedi, différents représentants de partis politiques étaient rassemblés à l’espace cours d’Epinal pour protester contre la vidéosurveillance qui s’installe dans les villes du département.
Il y a peu, près de 16 villes vosgiennes ont déposé un dossier pour bénéficier d’aides à la Dotation d’équipement des territoires ruraux pour installer des caméras de vidéosurveillance. Parmi ces villes : Epinal et ses 30 caméras, Pouxeux, Bazoiles-sur-Meuse, Jussarupt, Plainfaing, Le Val d’Ajol, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saulcy-sur-Meurthe…
Pour les différents représentants de partis politiques rassemblés ce samedi à Epinal, « c’est intolérable ». « Pour la seule ville d’Epinal, cela coûterait 240 000 euros HT aux contribuables. Et ce simplement pour rassurer la population, aux dires même des décideurs. plutôt que d’opposer les citoyens entre eux et d’attiser les peurs, recréons du lien social. »explique Fabrice Pisias, le représentant de La France Insoumise des Vosges.
Selon eux, « la vidéosurveillance déplace la délinquance, mais ne résout pas le problème, c’est avant tout un moyen de repérer les manifestants, les militants syndicaux, politiques et associatifs ».
Pour eux, Nice a été un exemple : « Nice dispose de 1500 caméras, et pourtant, le 14 juillet 2016, cela n’a pas empêché l’attentat qui a fait 87 morts. » Autre exemple, Nice a expérimenté la reconnaissance faciale lors du carnaval de février dernier. « c’est l’escalade ». Pour eux, il s’agit là « de fichage comme ça se passe en Chine. D’ailleurs, notre ministre de l’Intérieur vient de dire qu’il n’y est pas opposé. » poursuit Stéphane Aspi, de la Ligue des droits de l’Homme.
C.K.N.