A seulement 17 ans, Youcef Benouada vient de publier son premier recueil de poèmes, intitulé « Clamor Solis » – « Soleils Pleurants » en français.
« Clamor Solis », c’est une oeuvre littéraire qui rassemble 30 poèmes en vers libres, prose et acrostiche, un oxymore et bien des contradictions. « Des contradictions humaines, philosophies et sentimentales. « Soleils Pleurants, une contradiction réside déjà dans le titre » précise le jeune auteur déodatien, actuellement élève en classe de Terminale au lycée Jules-Ferry.
« Clamor Solis », c’est une première section sombre et froide baptisée « Larmes de l’aube », « qui connote et qui révèle une certaine sensibilité et un engagement », ainsi qu’une seconde section plus lumineuse et chaleureuse baptisée « Rayonnements », « dans laquelle l’esproir est prôné ».
« Clamor Solis », c’est une création à la fois introspective et autobiographique, qui mêle l’intime à la réflexion. De la berline grise faucheuse au corbillard fleuri, des lumières obscures du centre-ville aux longues avenues de l’hôpital, de l’hommage aux victimes du massacre du 17 octobre 1961 à l’indépendance de l’Algérie l’année suivante, de la Tour Eiffel à la rue de la Corvée…
« J’ai choisi de publier un recueil de poèmes car ce format permet d’aborder des thèmes très différents avec cohérence, avec un fil conducteur. Ecrit au cours de l’année 2019, « Clamor Solis » montre le noir et le blanc sans fondu. Ce que je pense je l’écris. Et je l’écris à chaud. Car lorsque l’on s’exprime à chaud, c’est la véritable pensée qui ressort » explique Youcef Benouada, qui puise notamment son inspiration dans les textes de Victor Hugo, de Guillaume Apollinaire et dans la musique. « J’écoute beaucoup de musique, en grande majorité du rap. J’apprécie beaucoup le rap français du milieu des années 90 et du début des années 2000. »
Et s’il s’est pris de passion pour l’écriture et la poésie, c’est après avoir participé au prix Henri Thomas 2016, après avoir pris part à un atelier slam à La Nef animé par Frédéric Tiburce, « quelqu’un de passionné et de passionnant », et après avoir passé l’épreuve de Français du Baccalauréat. « Je devais écrire un poème en prose autour de l’oeuvre de Lamartine. L’exercice m’a particulièrement inspiré et réussi, puisque j’ai obtenu la note de 17/20. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que j’aimais écrire de la poésie. »
Uniquement disponible en version numérique pour l’instant, le recueil « Clamor Solis » peut être lu gratuitement en ligne depuis vendredi dernier. « J’ai sollicité des maisons d’éditions en vue de la publication d’une version papier. Je travaille d’ores et déjà sur cette version, qui intégrera de nouveaux textes, car plusieurs de ces maisons d’éditions se sont montrées intéressées. Pour le moment je vais laisser vivre ce projet, voir s’il y a un certain engouement autour du recueil. Si c’est le cas, alors que je continuerai à publier. Et même si j’espère plaire, ce n’est pas le but premier de ma démarche car j’écris avant tout pour moi. «
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J.J.