Un Contrat de Ville avait été signé à Saint-Dié-des-Vosges le 30 juin 2015, au gymnase Michel-Linguier, pour une durée de 5 ans (lire notre précédent article). Succédant aux Contrats Urbains de Cohésion Sociale – CUCS – les Contrats de Ville fixent le cadre des projets de renouvellement urbain et prévoient l’ensemble des actions à conduire pour favoriser la bonne articulation entre ces projets et le volet social de la Politique de la Ville.
Concrètement, les Contrats de Ville, qui concernent les quartiers identifiés comme prioritaires, reposent sur 3 piliers. A Savoir le développement de l’activité économique et de l’emploi; la cohésion sociale; le cadre de vie et le renouvellement urbain. A Saint-Dié-des-Vosges, l’accent a également été mis sur la sécurité et sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Quant aux quartiers concernés, il s’agit de Saint-Roch et l’Orme d’une part, de Kellermann et d’une partie du quartier Foucharupt d’autre part.
Dans le cadre du Contrat de Ville déodatien, la place Jean XIII a été rénovée à Saint-Roch, la Maison de Service au Public – MSAP – du même quartier Saint-Roch a été déplacée, le Jardin Camille-Sée a vu le jour sur l’emprise du bâtiment Bourgogne de Kellermann, une classe orchestre a vu le jour à l’école Vincent-Auriol, la vidéo-protection s’est développée, une action en faveur de la reprise d’entreprise s’est tenue à la Pépinière d’Entreprises…
Et alors que le Contrat de Ville arrivait prochainement à son terme en cette fin d’année 2019, un avenant a été signé ce vendredi à la Nef de Kellermann afin de le prolonger jusqu’en 2022. Un avenant paraphé par le maire David Valence, la sous-préfète Sylvie Siffermann, le directeur de l’agence déodatienne de Pôle Emploi Alain Humbert, le président de FACE Vosges Jean-François Bruelle ainsi que Patrick Schmitt et Fabrice Barbe, respectivement directeur du Toit Vosgien et directeur de Vosgelis. Et après la signature, ont été élus les membres des conseils citoyens de l’Orme et Saint-Roch, puis de Kellermann et de Foucharupt.
J.J.
les autres quartiers sont discriminés puisqu’ils n’ont pas de conseils citoyens – les habitants qui y vivent ont moins d’importance que ceux des quartiers cités dans cet article
Il est clair que les quartiers » chauds » bénéficient d’aides dont sont exclus les quartiers » froids ».
On y déverse des tombereaux d’aides publiques.
Mais leurs habitants qui sont habitués à vivre des aides d’un état providence en sont t’ils conscients ??
en fait ce sont les quartiers « chauds » qui sont privilégiés!!!!