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samedi 9 déc 2023
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Présentation des résidences Jules-Ferry à la sous-préfète Carole Dabrigeon

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Visite_Résidence_Jules-Ferry_SP_Carole_Dabrigeon (3)

La sous-préfète Carole Dabrigeon, qui a récemment pris ses fonctions en Déodatie (lire notre précédent article), s’est rendue rue du 10ème BCP ce jeudi en milieu de matinée, pour une visite de découverte des résidences Jules-Ferry.

Menée par l’architecte déodatien Antoine Pagnoux, cette visite fut l’occasion de revenir sur les caractéristiques de ces résidences appartenant au parc locatif du Toit Vosgien, dont le directeur général Patrick Schmitt était présent ce matin. La principale singularité des 2 bâtiments qui la composent est qu’ils sont passifs, avec une structure en bois massif d’épicéa et une isolation en paille. Ces matériaux biosourcés permettent ainsi d’obtenir un bilan carbone de la construction positif, de l’ordre de 1100 tonnes de CO².

Pour les locataires des 26 logements, la conception des résidences Jules-Ferry leur apporte une excellente isolation thermique – autant l’été que l’hiver – et les exempt pratiquement de payer des charges. Car chacun des appartements, essentiellement des T3, dispose d’une double VCM collective, d’eau chaude solaire, de la géothermie et d’un affichage instantané de la consommation énergétique.

Le tout en sachant que la chaleur des eaux usées est récupérée pour être ensuite transformée en énergie, mais aussi que la centrale double flux collective à haut rendement permet notamment de recycler les calories de l’ensemble des logements, à hauteur de 80%. On ne trouve donc pas de radiateur ni de plancher chauffant dans les appartements, dans lesquels il fait environ +22°C en hiver… sans chauffage.

Et lorsqu’il fait chaud en été comme actuellement, l’orientation et la physionomie des bâtiments fait que le thermomètre ne dépasse généralement pas les +24°C à l’intérieur. Le haut soleil estival ne pénétrant pas dans les logements, l’installation de stores n’est donc pas nécessaire.

D’une conception unique au monde au moment de leur inauguration, le 10 janvier 2014, les résidences Jules-Ferry suscitent l’intérêt à travers la France et au-delà. Plusieurs reportages et articles nationaux leur ont été consacrés (lire notre précédent article), une délégation venue de Fribourg-en-Brisgau, ville considérée comme la capitale écologique de l’Allemagne, avait visité les 2 bâtiments en novembre dernier (lire notre précédent article), et 56 logements vont prochainement être construits sur un modèle similaire à Grenoble. Dans un avenir relativement proche, les résidences Jules-Ferry feront également des émules.

J.J.

Visite_Résidence_Jules-Ferry_SP_Carole_Dabrigeon (3)

La sous-préfète Carole Dabrigeon, qui a récemment pris ses fonctions en Déodatie (lire notre précédent article), s'est rendue rue du 10ème BCP ce jeudi en milieu de matinée, pour une visite de découverte des résidences Jules-Ferry.

Menée par l'architecte déodatien Antoine Pagnoux, cette visite fut l'occasion de revenir sur les caractéristiques de ces résidences appartenant au parc locatif du Toit Vosgien, dont le directeur général Patrick Schmitt était présent ce matin. La principale singularité des 2 bâtiments qui la composent est qu'ils sont passifs, avec une structure en bois massif d'épicéa et une isolation en paille. Ces matériaux biosourcés permettent ainsi d'obtenir un bilan carbone de la construction positif, de l'ordre de 1100 tonnes de CO². Pour les locataires des 26 logements, la conception des résidences Jules-Ferry leur apporte une excellente isolation thermique – autant l'été que l'hiver – et les exempt pratiquement de payer des charges. Car chacun des appartements, essentiellement des T3, dispose d’une double VCM collective, d’eau chaude solaire, de la géothermie et d’un affichage instantané de la consommation énergétique. Le tout en sachant que la chaleur des eaux usées est récupérée pour être ensuite transformée en énergie, mais aussi que la centrale double flux collective à haut rendement permet notamment de recycler les calories de l’ensemble des logements, à hauteur de 80%. On ne trouve donc pas de radiateur ni de plancher chauffant dans les appartements, dans lesquels il fait environ +22°C en hiver... sans chauffage. Et lorsqu'il fait chaud en été comme actuellement, l'orientation et la physionomie des bâtiments fait que le thermomètre ne dépasse généralement pas les +24°C à l'intérieur. Le haut soleil estival ne pénétrant pas dans les logements, l'installation de stores n'est donc pas nécessaire. D'une conception unique au monde au moment de leur inauguration, le 10 janvier 2014, les résidences Jules-Ferry suscitent l'intérêt à travers la France et au-delà. Plusieurs reportages et articles nationaux leur ont été consacrés (lire notre précédent article), une délégation venue de Fribourg-en-Brisgau, ville considérée comme la capitale écologique de l'Allemagne, avait visité les 2 bâtiments en novembre dernier (lire notre précédent article), et 56 logements vont prochainement être construits sur un modèle similaire à Grenoble. Dans un avenir relativement proche, les résidences Jules-Ferry feront également des émules. J.J. [gallery type="rectangular" link="file" ids="161319,161320,161317,161321,161316,161322"]



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