
Rémy Géhin et Gérard Coinchelin, respectivement représentant et secrétaire du syndicat CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs. (Archive)
Après près de 3 ans de suspension, la ligne Epinal – Saint-Dié-des-Vosges – Strasbourg a été remise en service le 12 décembre dernier, en présence du premier ministre Jean Castex (lire notre article).
Si le syndicat CGT des cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs se félicite de cette réouverture, il émet davantage de réserves sur la future ouverture à la concurrence de cette ligne ferroviaire. « La pseudo-ouverture à la concurrence est présentée par le Gouvernement et la Région Grand Est comme « la panacée » pour réussir le développement de cette ligne. »
Pour la CGT, « les éléments de langage » du secrétaire d’Etat au Transport Jean-Bapiste Djebbari, qui avait notamment déclaré que « l’ouverture à la concurrence est positive », « cherchent à masquer les vraies questions qui se posent : en quoi l’ouverture à la concurrence est-elle pertinente, qu’apporte-t-elle et à qui ? »
« Notre implication syndicale dans la défense de cette ligne est historique et aussi menée depuis 1995 avec les associations d’usagers et les élus. Aujourd’hui, cette ligne peut prospérer avec l’entreprise publique SNCF, et les vertus de cette réouverture emplissent les discours de nos représentants politiques, qui font assaut d’amabilité ferroviaire et de discours pour s’accaparer seuls les bénéfices de cette réouverture » estime Gérard Coinchelin, pour qui « affirmer que la prétendue ouverture à la concurrence est plus vertueuse que le maintien d’une entreprise publique, c’est faire fi de la SNCF avec les compétences, l’expérience et le savoir faire de son personnel. C’est faire fi de la puissance publique, l’Etat et la Région, qui a financé les premiers travaux et qui sera encore mise à contribution sur les financements à venir. »
Le syndicat CGT déodatien voit dans l’ouverture à la concurrence ferroviaire « un scénario avantageux, comparable à celui des autoroutes, organisé pour le secteur privé au détriment de systèmes publics. C’est continuer l’affaiblissement et le démantèlement des services publics. L’Hôpital Public, l’Education Nationale et l’Energie (EDF) sont 3 exemples démontrant la gravité des orientations politiques actuelles. La décomposition du service public vers le secteur privé est, à l’instar des autoroutes, l’exemple type d’une euro-privatisation, qui va notamment entraîner une explosion des prix pour les usagers dans une complexification du système. »
J.J.
Les usagers ont en marre des grèves de la SNCF et de payer (impôts ) pour ces personnes qui ont plein d’avantages et qui se plaignent tout le temps.
La concurrence va faire du bien à tout le monde.
Tant pis il fallait réfléchir avant
La CGT s’interroge mais pas du tout l’usager.
Vivement que cette clique de preneurs d’otages soit petit à petit écartée de la gestion des lignes.
En même temps sans la mobilisation de certains syndicats, cette même ligne serait encore fermée !
Les lignes fermées( …) encore aujourd’hui sont leurs outils de travail, si du jour au lendemain on vous supprime votre outil principal comment faites vous ?
Via les » greves » celles ci permet de faire réagir ou NON leur entreprise
Mais également maintenant LES REGIONS …
Les greves malheureusement pour nous sont souvent le seul moyen ayant un impact réel, elle passe donc par une gêne pour les utilisateurs ( les réels utilisateurs !!)
Vos greves ne servent qu’a defendre vos avantages.
L’usager qui en a marre d’avoir regulierement un flingue dans les cotes est tres satisfait de l’ouverture à la concurrence.
Ce que vous appelez la concurrence s’appelle en fait « transdev » ,une filiale qui dépend de la caisse des dépôts et donc entièrement financée par l’état..;(car aucun concurrent sérieux ne voudrait de ces lignes déficitaires)..objectif :sabrer la sncf , le service public …ça ne fait jamais baisser les prix (perso j’ai pas vu les tarifs de l’électricité et du téléphone baisser avec la fin des monopoles);par contre ça augmente la précarité, l’insécurité des agents qui bossent dans ces domaines ,donc ça plait aux capitalistes exploiteurs, ainsi qu’aux aigris de votre espèce:)
Excusez moi mais vous avez la mémoire courte, quand France Télecom a arrêté d’avoir le monopole.
Les prix ont beaucoup baissé.
Ils n’ont volé pendant beaucoup d’année.
Aussi L’argent de l’état qui est donné à la SNCF pour payer les grèves recurrentes, pourrait largement servir à autre chose ( Hôpitaux , écoles, … )
Ces personnes ne pensent qu’à eux.
C’est désolant
Toujours aussi insultant derriere votre petit clavier Jaquouille.
L’aigri prefere (eventuellement ) payer un peu plus cher et ne pas se faire prendre en otage regulierement.
L’aigri en a egalement marre de casquer pour les centres de vacances de ces grevistes.
Quand à transdev, ce ne sont pas les seuls à repondre aux appels d’offres.
T’as déjà eu un flingue dans les côtes? j’imagine que non. Moi ça m’est arrivé (dans un bus). Ca n’a rien à voir. Merci d’arrêter les conneries sur les « prises en otage ». C’est un service, on cesse un service temporairement quand il se dégrade, ça ne fait pas des otages.