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samedi 9 déc 2023
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Pour les cheminots CGT de Saint-Dié-des-Vosges, la réouverture de la ligne Laveline-Gérardmer ne s’oppose pas à la voie verte

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Rail_Train

(Photographie Wikipedia.org)

Dans un courrier en date du 14 septembre, le syndicat CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs souhaite « apporter une contribution complémentaire dans le débat de la réouverture de la ligne Laveline-Gérardmer. »

Pour la CGT, la réouverture de cette ligne ferroviaire et la réalisation d’une voie verte ne sont pas 2 projets qui s’opposent, mais qui sont au contraire complémentaires. Pour étayer cette affirmation, les cheminots déodatiens prennent l’exemple du segment de ligne Saâles-Rothau, « qui a également été menacé de fermeture dans le cadre du contrat de plan 1996-2000 prévoyant la suppression de 6000km de lignes. Une voie verte en lieu et place de ce segment de ligne était une perspective pour certains. La prise de conscience sur la nécessité de maintenir ce segment de ligne, la lutte menée depuis 1993 par l’association Bruche/Piémont/Rail et pas des élus de collectivités, ont permis de le préserver. Grâce à cet engagement, la continuité de la ligne Epinal-Saint-Dié-des-Vosges-Strasbourg est aujourd’hui maintenue et le développement de l’axe ferroviaire entre les Vosges et l’Alsace y trouve toute sa pertinence. »

Toujours selon la CGT, cet exemple constitue « une invitation aux différents acteurs des mobilités douces de notre département de s’inspirer de ce segment ferroviaire. Une réflexion globale des moyens de déplacements avec une analyse des possiblités de parcours alternatifs dans la vallée de la Vologne doit permettre de promouvoir la complémentarité de mobilités douces avec l’axe ferroviaire vers Gérardmer. »

J.J.

[caption id="attachment_189876" align="aligncenter" width="960"]Rail_Train (Photographie Wikipedia.org)[/caption]

Dans un courrier en date du 14 septembre, le syndicat CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs souhaite « apporter une contribution complémentaire dans le débat de la réouverture de la ligne Laveline-Gérardmer. »

Pour la CGT, la réouverture de cette ligne ferroviaire et la réalisation d'une voie verte ne sont pas 2 projets qui s'opposent, mais qui sont au contraire complémentaires. Pour étayer cette affirmation, les cheminots déodatiens prennent l'exemple du segment de ligne Saâles-Rothau, « qui a également été menacé de fermeture dans le cadre du contrat de plan 1996-2000 prévoyant la suppression de 6000km de lignes. Une voie verte en lieu et place de ce segment de ligne était une perspective pour certains. La prise de conscience sur la nécessité de maintenir ce segment de ligne, la lutte menée depuis 1993 par l'association Bruche/Piémont/Rail et pas des élus de collectivités, ont permis de le préserver. Grâce à cet engagement, la continuité de la ligne Epinal-Saint-Dié-des-Vosges-Strasbourg est aujourd'hui maintenue et le développement de l'axe ferroviaire entre les Vosges et l'Alsace y trouve toute sa pertinence. » Toujours selon la CGT, cet exemple constitue « une invitation aux différents acteurs des mobilités douces de notre département de s'inspirer de ce segment ferroviaire. Une réflexion globale des moyens de déplacements avec une analyse des possiblités de parcours alternatifs dans la vallée de la Vologne doit permettre de promouvoir la complémentarité de mobilités douces avec l'axe ferroviaire vers Gérardmer. » J.J.



12 réactions sur “Pour les cheminots CGT de Saint-Dié-des-Vosges, la réouverture de la ligne Laveline-Gérardmer ne s’oppose pas à la voie verte

    1. Laurent

      Je me contre fou de cette voie verte

      Facile de repondre voie verte en permanence sans même penser aux autres!
      alors que vs n’ êtes sûrement pas concerné par un besoin de moyen de transport autres que votre voiture, mais plus gêné du retour de celui-ci !

      vous êtes voisin de la ligne?

      A vous aussi elle passe également sous vos fenêtres,

      vs avez peur de l arrivée massive de touristes ?

      Le vélo pour moi juste pas possible et quand bien même possible, cette Voie verte ne remplace pas un voyage,déplacements en train…

      répondre
      1. Amer

        Toutes les réponses à vos questions sont non ! Par contre je pense aux autres et à moi-même car une voie verte coûte moins chère que la voie ferrée a complétement refaire ainsi qu’une nouvelle gare pour vous uniquement Laurent car je ne vois pas beaucoup de monde dans les trains Que vont faire vos chers touristes une fois arrivés à Gérardmer ; louez une voiture ? Seriez -vous loueur de voiture ou de tous autres engins motorisés permettant de sortir de Gérardmer .
        Avez-vous déjà emprunté la départementale entre Laveline et Gérardmer en vélo ?. Donc une voie verte c’est moins dangereux , moins cher à réaliser et permet donc à vos chers touristes de faire autre chose que 10 fois le tour du lac !!!!!

        répondre
  1. Teuf teuf .

    Avec l’argent des autres on peut toujours tout imaginer.
    Y compris pourquoi pas , comme le suggére THOMASK, une liaison aerienne….. ( Gerardmer > Epinal en 10 minutes ce serait le pied absolu :) ).

    Il serait déja neammoins curieux, de connaitre la fréquentation de la ligne Epinal – Saint die depuis sa réouverture …..juste pour voir…..
    La CGT pourrait t’elle nous communiquer les chiffres…..? :)

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  2. Bruno E.

    Les travaux à effectuer pour remettre en état la voie ferrée ou faire une voie verte auront quel que soit le choix un coup énorme.
    Par les temps qui courent l’argent public a certainement des utilisations plus opportunes.
    En cas de retour du train, avec qu’elle énergie va-t-il se déplacer ?
    Du diesel ? Du gaz ? Hydrogène ? Pile à combustible ?
    Le bon vieux diesel sortira du chapeau par défaut, et les écologistes tousseront un peu plus…
    Un train à pédales contenterait tout le monde, ou à défaut des draisines…
    C’est peut-être ce que les cheminots prévoient pour concilier les deux !

    répondre
    1. Teuf teuf .

      Pour ne parler que du coup financier, un aménagement de voie verte sur une friche ferroviaire c’est environ 140 000 euros du kilométre.
      Remettre en fonctionnement une ligne abandonnée depuis 35 ans c’est grosso modo 10 fois plus .
      Cela sans tenir compte des couts d’entretiens ulterieurs.
      Dérisoires pour une voie verte, considérable pour une ligne ferroviaire.

      répondre
  3. Tchouftchouf

    Etant donné le nombre de jours d’ « inactivité » des cheminots, il ne sera effectivement pas difficile pour les piétons d’occuper la ligne ferroviaire assez souvent.

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