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samedi 25 mar 2023
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Raon-l’Etape – Mobilisation contre la fermeture d’une classe du groupe scolaire du Tilleul

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Raon-l'Etape-Protestation_Contre_Fermeture_Classe

(Capture d’écran RCM)

Un collectif de parents-d’élèves du groupe scolaire du Tilleul s’est constitué à Raon-l’Etape, suite à la récente annonce de la Direction Académique de l’Education Nationale – DAEN – de fermer une classe de l’établissement à la rentrée prochaine. Ce qui porterait le nombre de classes fermées à 3 en 3 ans.

Le motif avancé par la DAEN pour justifier cette fermeture ? Un effectif par classe faible par rapport à la moyenne départementale. Hier lundi matin, sur les coups de 7h50, des membres du collectif se sont réunis devant l’entrée du groupe scolaire pour protester contre ce projet de fermeture, mais aussi pour sensibiliser d’autres parents-d’élèves à se mobiliser. Egalement présent, le maire Benoît Pierrat déplore fermement l’annonce de cette nouvelle fermeture de classe.

« C’est inadmissible de voir ce qui se passe ? Notre ville est relativement touchée par la pauvreté et le chômage, il y a donc un véritable besoin d’avoir une enseignement de bonne qualité, et non un enseignement au rabais. Ce qui nécessite d’avoir des postes d’enseignants… et surtout pas qu’on nous en supprime. D’autant plus que nous ne sommes pas en dessous des effectifs. Nous serons entre 21,5 et 22 élèves par classe à la rentrée de septembre 2023. On est dans les standards, on n’est pas à 10 élèves par classe. Et puis la Mairie joue le jeu, en votant des budgets pour la rénovation et la maintenance de nos écoles, pour le confort de nos élèves et pour que les conditions d’enseignements soient plus que favorables. Raon-l’Etape étant dans le programme « Petites villes de demain », on doit nous donner des moyens pour être attractifs et dynamiques. S’il n’y a plus assez de classes, on n’a plus de service public et en conséquence des gens s’en vont. Ce que je ne peux pas l’admettre. Ce n’est pas du caprice, ce n’est pas de la gourmandise, car il y a un réel besoin de conserver nos enseignants. On va donc se battre, en démontrant nos arguments, avec une vraie volonté de donner à cette ville la dynamique qu’elle espère et qu’elle doit avoir. »

J.J.

[caption id="attachment_196713" align="aligncenter" width="960"]Raon-l'Etape-Protestation_Contre_Fermeture_Classe (Capture d'écran RCM)[/caption]

Un collectif de parents-d'élèves du groupe scolaire du Tilleul s'est constitué à Raon-l'Etape, suite à la récente annonce de la Direction Académique de l'Education Nationale – DAEN – de fermer une classe de l'établissement à la rentrée prochaine. Ce qui porterait le nombre de classes fermées à 3 en 3 ans.

Le motif avancé par la DAEN pour justifier cette fermeture ? Un effectif par classe faible par rapport à la moyenne départementale. Hier lundi matin, sur les coups de 7h50, des membres du collectif se sont réunis devant l'entrée du groupe scolaire pour protester contre ce projet de fermeture, mais aussi pour sensibiliser d'autres parents-d'élèves à se mobiliser. Egalement présent, le maire Benoît Pierrat déplore fermement l'annonce de cette nouvelle fermeture de classe. « C'est inadmissible de voir ce qui se passe ? Notre ville est relativement touchée par la pauvreté et le chômage, il y a donc un véritable besoin d'avoir une enseignement de bonne qualité, et non un enseignement au rabais. Ce qui nécessite d'avoir des postes d'enseignants... et surtout pas qu'on nous en supprime. D'autant plus que nous ne sommes pas en dessous des effectifs. Nous serons entre 21,5 et 22 élèves par classe à la rentrée de septembre 2023. On est dans les standards, on n'est pas à 10 élèves par classe. Et puis la Mairie joue le jeu, en votant des budgets pour la rénovation et la maintenance de nos écoles, pour le confort de nos élèves et pour que les conditions d'enseignements soient plus que favorables. Raon-l'Etape étant dans le programme « Petites villes de demain », on doit nous donner des moyens pour être attractifs et dynamiques. S'il n'y a plus assez de classes, on n'a plus de service public et en conséquence des gens s'en vont. Ce que je ne peux pas l'admettre. Ce n'est pas du caprice, ce n'est pas de la gourmandise, car il y a un réel besoin de conserver nos enseignants. On va donc se battre, en démontrant nos arguments, avec une vraie volonté de donner à cette ville la dynamique qu'elle espère et qu'elle doit avoir. » J.J.



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