[caption id="attachment_198290" align="aligncenter" width="960"] (Photographies CGT Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et environs)[/caption]

Alors que les assemblées générales s'enchaînent depuis plusieurs semaines, c'était jeudi dernier au tour des cheminots CGT retraités de Saint-Dié-des-Vosges et Bruyères de tenir ses assises générales.

Comme chaque année à cette occasion, un hommage a été rendu à Pierre Semard, secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et responsable politique du PCF, assassiné par les nazis à Evreux le 7 mars 1942. Une gerbe a ainsi été déposée sur la place déodatienne portant son nom, près de la gare SNCF. Quant à l'assemblée générale à proprement parler, les cheminots CGT sont tout d'abord revenus sur l'actualité et le contexte mondial. « L'année 2022 a apporté son lot de nouvelles inquiétudes pour l'avenir, le dérèglement climatique avec son lot de sécheresse, incendies, inondations, nous a mit le nez dans une urgence environnementale que plus personne ne peut nier. La montée de l'idéologie d'extrême droite en France et en Europe est inquiétante pour la démocratie. » Le projet de réformes des retraites, contre lequel les syndiqués sont fermement opposés, a également été évoqué. Ils déplorent également « les attaques des parlementaires de droite, dernièrement, contre les régimes spéciaux. Notre régime nous permet de toucher une allocation décès et une réversion sans critère d'âges et de revenu. Autant d'acquis que l'on ne retrouve pas dans le régime général. Si le gouvernement caressait l'espoir de voir pourrir les mobilisations exceptionnelles et unitaires des dernières semaines, les actions en cours qui viennent de s'enclencher démontrent le contraire. […] Gagnons la réouverture de notre régime spécial et l'élargissons à l'ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. En convergence avec les actifs, continuons les mobilisations. Le gouvernement doit retirer sa réforme. » J.J. [gallery type="rectangular" link="file" ids="198291,198293,198292"]