De gauche à droite : Danièle Schmitt, Valérie Colus etAndré Boban.
Une cinquantaine d’élèves des classes de 3e et de 1ère du collège et du lycée professionnel Notre Dame de la Providence de Saint-Dié-des-Vosges ont récemment participé, du mercredi 8 au vendredi 10 mars, à un voyage de découverte de 4 sites mémoriels des 2 guerres mondiales. Respectivement l’ancien camp de concentration Struthof-Natzwiller, le fort de Mutzig, le mémorial de Verdun et Colombey-les-Deux-Eglises.
Coordonné par les enseignants Frédéric Galmiche, professeur d’Histoire-Géographie au collège, et Danièle Schmitt, professeur en Lettres et Histoire au lycée professionnel, ce projet a bénéficié du soutien financier de la Fédération Nationale André Maginot – FNAM – à hauteur de 1500€. C’est ce vendredi en début d’après-midi que le délégué de la FNAM André Boban a remis le chèque à la cheffe d’établissement coordinatrice Valérie Colus, en présence de l’adjointe Colette Dauphin et des élèves ayant participé au voyage. Ces derniers se sont engagés à participer au prix national du civisme et de la mémoire André Maginot, en réalisant un travail autour du devoir de mémoire. Les années précédentes, sur le même modèle que le voyage de ce mois de mars, des élèves de La Providence s’étaient rendus au camp d’extermination d’Auschwitz, ont visité les plages du Débarquement, les mines du Nord et les Institutions européennes. Pour chacun des voyages, un travail est réalisé en amont en classe en lien avec le programme scolaire.
J.J.
[caption id="attachment_198954" align="aligncenter" width="960"] De gauche à droite : Danièle Schmitt, Valérie Colus etAndré Boban.[/caption]
Une cinquantaine d'élèves des classes de 3e et de 1ère du collège et du lycée professionnel Notre Dame de la Providence de Saint-Dié-des-Vosges ont récemment participé, du mercredi 8 au vendredi 10 mars, à un voyage de découverte de 4 sites mémoriels des 2 guerres mondiales. Respectivement l'ancien camp de concentration Struthof-Natzwiller, le fort de Mutzig, le mémorial de Verdun et Colombey-les-Deux-Eglises.
Coordonné par les enseignants Frédéric Galmiche, professeur d'Histoire-Géographie au collège, et Danièle Schmitt, professeur en Lettres et Histoire au lycée professionnel, ce projet a bénéficié du soutien financier de la Fédération Nationale André Maginot – FNAM – à hauteur de 1500€. C'est ce vendredi en début d'après-midi que le délégué de la FNAM André Boban a remis le chèque à la cheffe d'établissement coordinatrice Valérie Colus, en présence de l'adjointe Colette Dauphin et des élèves ayant participé au voyage. Ces derniers se sont engagés à participer au prix national du civisme et de la mémoire André Maginot, en réalisant un travail autour du devoir de mémoire. Les années précédentes, sur le même modèle que le voyage de ce mois de mars, des élèves de La Providence s'étaient rendus au camp d'extermination d'Auschwitz, ont visité les plages du Débarquement, les mines du Nord et les Institutions européennes. Pour chacun des voyages, un travail est réalisé en amont en classe en lien avec le programme scolaire.
J.J.
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8 réactions sur “Devoir de mémoire : un chèque de 1500€ remis à La Providence”
libre pensée
Il n’est jamais question dans ces rappels annuels au « devoir de mémoire » du Pacte Germano-soviétique, ce pacte maudit du 23 août 1939 entre les communistes et les nazis.
Oui vous avez bien lu, les communistes s’étaient alliés aux nazis… Ainsi que ses conséquences, effondrement des démocraties sous l’action subversive et antimilitariste des communismes nationaux aux ordres, avec ce que vous allez visiter aujourd’hui.
Le pacte germano-soviétique fut signé moins d’un an après les accords de Munich sacrifiant la République tchécoslovaque et en constitue la réponse. Ce marchandage avec le diable fut en effet conclu le 30 septembre 1938 entre « les démocraties » et l’état nazi. Signature conduite en France à la fois par le pacifisme ambiant et la fascination d’une bourgeoisie qui préférait Hitler au Front Populaire.
Dans le devoir de mémoire n’oublions pas Jean-Claude BAUER, né à St-Dié ; ce médecin communiste fut fusillé comme otage au Mont Valérien en réponse aux attentats menés pas ses camarades du PCF clandestin contre les troupes d’occupation. Aucune plaque de rue ne mentionne son nom :
Il se dit un mot de Daladier lors de son retour au Bourget.
Sinon proposez un échange après recherches sur une rue mais sur d’autres supports que ceux des associations communistes chargées après guerre d’imposer leurs vérités en diabolisant leurs détracteurs… D’autant plus facilement que la plupart de ceux ayant pu prouver les contradictions et les mensonges étaient morts ou interdits de parole.
La signature du pacte germano soviétique ne concernait que l’Allemagne nazies et les bolcheviques.
En aucun cas les démocraties occidentales n’étaient melées à cet accord.
Il parle des accords dits « de Munich » où Chamberlain, l’anglais favorable aux idées nazis, s’est déculotté devant Hitler et a exhibé fièrement une feuille de papier à son arrivée en Grande-Bretagne, tel un torchon, disant que la paix était sauvée.
Pour Daladier en voyant la foule au Bourget ce fut plutôt « les cons, s’ils savaient ».
La France réarmait depuis 1935 (cf les noms des nouveaux chars moyens) puis les communistes, en 1939, firent ce qu’ils savent faire de mieux… Subversion, démoralisation et trahison.
(Pas tous, heureusement, mais la plupart qui obéissaient comme des pantins et ont su se « dédouaner » aisément à la fin du conflit et recueillir des lauriers volés).
Jihelpé
Les bourgeoisies anglaises et françaises estimaient depuis longtemps que le vrai combat devait être mené contre l’URSS et non pas contre ce Monsieur Hitler qui avait su si bien mâter les communistes dans son propre pays. La stratégie purement défensive de l’état-major (alors inspirée par Pétain qui avait une guerre de retard) ainsi que l’attentisme de « la drôle de guerre » en sont la conséquence directe. Passée la débâcle, notre bourgeoisie se fondit d’ailleurs rapidement dans la collaboration* . Maurras parla même « de la divine surprise » en désignant l’effondrement de la République en 1940 et le changement de régime qui s’ensuivit. La trahison est bien celle des élites qui se refusaient à l’affrontement avec le Reich. Quelle fut par exemple la réaction du gouvernement Sarraut devant la remilitarisation de la rive gauche du Rhin ? Aucune, sinon une aimable protestation diplomatique ! Le gouvernement français subordonnait alors toute action belliciste à l’accord préalable des Britanniques qui pratiquaient quant à eux une illusoire politique d’apaisement. Ceci amena Munich… et sa réponse pour Staline : le pacte germano-soviétique qui, effet collatéral, brouilla le paysage politique.
Réduire les actes de résistance des communistes à des revirements tardifs de Français décervelés est tout aussi imbécile qu’injurieux envers ceux qui payèrent de leur vie leur engagement dès l’été 41 (la vague d’attentats suivant celui du métro Barbès vous parle-t-il un tant soit peu ?). Nombre d’entre eux reprenaient le combat antifasciste qu’ils avaient entamé en Espagne (Cf. le Colonel Fabien). Le passé du PCF est lourdement chargé du stalinisme mais,que cela vous plaise ou non, force est de constater que sans la puissance de son organisation militante la résistance intérieure n’eut pas été aussi forte en France. A cet égard, les résultats électoraux de l’immédiat après-guerre donnent, à chaud, l’appréciation du peuple français sur la contribution des uns et des autres à la victoire finale contre le nazisme et ses affidés d’extrême droite.
*tandis qu’en Angleterre, sans l’opposition de Churchill, la paix séparée eut vraisemblablement été signée par Halifax.
Jihelpé
Changez de focale et vous améliorerez votre lecture
Il n’est jamais question dans ces rappels annuels au « devoir de mémoire » du Pacte Germano-soviétique, ce pacte maudit du 23 août 1939 entre les communistes et les nazis.
Oui vous avez bien lu, les communistes s’étaient alliés aux nazis… Ainsi que ses conséquences, effondrement des démocraties sous l’action subversive et antimilitariste des communismes nationaux aux ordres, avec ce que vous allez visiter aujourd’hui.
J’oubliais.
Pour le devoir de mémoire à Saint-Dié des Vosges.
Vous avez une « rue Marcel Paul et Frederic Manhès » du plus grand intérêt mémoriel.
Le pacte germano-soviétique fut signé moins d’un an après les accords de Munich sacrifiant la République tchécoslovaque et en constitue la réponse. Ce marchandage avec le diable fut en effet conclu le 30 septembre 1938 entre « les démocraties » et l’état nazi. Signature conduite en France à la fois par le pacifisme ambiant et la fascination d’une bourgeoisie qui préférait Hitler au Front Populaire.
Dans le devoir de mémoire n’oublions pas Jean-Claude BAUER, né à St-Dié ; ce médecin communiste fut fusillé comme otage au Mont Valérien en réponse aux attentats menés pas ses camarades du PCF clandestin contre les troupes d’occupation. Aucune plaque de rue ne mentionne son nom :
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/fusilles_mont_valerien/detail_fiche.php?ref=1664459&debut=0
Il se dit un mot de Daladier lors de son retour au Bourget.
Sinon proposez un échange après recherches sur une rue mais sur d’autres supports que ceux des associations communistes chargées après guerre d’imposer leurs vérités en diabolisant leurs détracteurs… D’autant plus facilement que la plupart de ceux ayant pu prouver les contradictions et les mensonges étaient morts ou interdits de parole.
La signature du pacte germano soviétique ne concernait que l’Allemagne nazies et les bolcheviques.
En aucun cas les démocraties occidentales n’étaient melées à cet accord.
Il parle des accords dits « de Munich » où Chamberlain, l’anglais favorable aux idées nazis, s’est déculotté devant Hitler et a exhibé fièrement une feuille de papier à son arrivée en Grande-Bretagne, tel un torchon, disant que la paix était sauvée.
Pour Daladier en voyant la foule au Bourget ce fut plutôt « les cons, s’ils savaient ».
La France réarmait depuis 1935 (cf les noms des nouveaux chars moyens) puis les communistes, en 1939, firent ce qu’ils savent faire de mieux… Subversion, démoralisation et trahison.
(Pas tous, heureusement, mais la plupart qui obéissaient comme des pantins et ont su se « dédouaner » aisément à la fin du conflit et recueillir des lauriers volés).
Les bourgeoisies anglaises et françaises estimaient depuis longtemps que le vrai combat devait être mené contre l’URSS et non pas contre ce Monsieur Hitler qui avait su si bien mâter les communistes dans son propre pays. La stratégie purement défensive de l’état-major (alors inspirée par Pétain qui avait une guerre de retard) ainsi que l’attentisme de « la drôle de guerre » en sont la conséquence directe. Passée la débâcle, notre bourgeoisie se fondit d’ailleurs rapidement dans la collaboration* . Maurras parla même « de la divine surprise » en désignant l’effondrement de la République en 1940 et le changement de régime qui s’ensuivit. La trahison est bien celle des élites qui se refusaient à l’affrontement avec le Reich. Quelle fut par exemple la réaction du gouvernement Sarraut devant la remilitarisation de la rive gauche du Rhin ? Aucune, sinon une aimable protestation diplomatique ! Le gouvernement français subordonnait alors toute action belliciste à l’accord préalable des Britanniques qui pratiquaient quant à eux une illusoire politique d’apaisement. Ceci amena Munich… et sa réponse pour Staline : le pacte germano-soviétique qui, effet collatéral, brouilla le paysage politique.
Réduire les actes de résistance des communistes à des revirements tardifs de Français décervelés est tout aussi imbécile qu’injurieux envers ceux qui payèrent de leur vie leur engagement dès l’été 41 (la vague d’attentats suivant celui du métro Barbès vous parle-t-il un tant soit peu ?). Nombre d’entre eux reprenaient le combat antifasciste qu’ils avaient entamé en Espagne (Cf. le Colonel Fabien). Le passé du PCF est lourdement chargé du stalinisme mais,que cela vous plaise ou non, force est de constater que sans la puissance de son organisation militante la résistance intérieure n’eut pas été aussi forte en France. A cet égard, les résultats électoraux de l’immédiat après-guerre donnent, à chaud, l’appréciation du peuple français sur la contribution des uns et des autres à la victoire finale contre le nazisme et ses affidés d’extrême droite.
*tandis qu’en Angleterre, sans l’opposition de Churchill, la paix séparée eut vraisemblablement été signée par Halifax.
Changez de focale et vous améliorerez votre lecture