Le département des Vosges fait partie des 19 départements sélectionnés par l’Etat pour l’expérimentation France travail relative à l’accompagnement rénové des allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA).
L’ambition de cette expérimentation est de proposer un accompagnement renforcé à toutes les personnes qui ne sont pas capables de retrouver seules un emploi, notamment parmi les allocataires du RSA, et améliorer la réponse aux besoins des entreprises
L’AMBITION DE FRANCE TRAVAIL
A l’échelle nationale, 17 % des BRSA ne sont pas accompagnés et moins de 50 % des allocataires bénéficient aujourd’hui d’un accompagnement par Pôle Emploi. Pour le département des Vosges, sur les 10 998 bénéficiaires du RSA, 14% des BRSA ne sont pas accompagnés et 33 % des allocataires bénéficient aujourd’hui d’un accompagnement par Pôle Emploi.
Cette expérimentation permettra de réaliser un accompagnement hebdomadaire, personnalisé et renforcé de 15 à 20 heures (formation, immersion, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, …) pour travailler à son projet, dans une logique d’engagements réciproques et de droits et devoirs.
Dans les Vosges cette expérimentation concerne la ville d’Epinal
• La ville d’Epinal compte 32 260 hab. en 2019
• 29,8% des personnes sans diplôme ou de niveau brevet
• Taux d’activité inférieur à la moyenne du département / France (69.6% vs 74%) et notamment chez les 25 à 54 ans. Constat identique pour le taux d’emploi.
• Taux de chômage des 25-54 ans élevé : (19.1% vs 12.8% Vosges et 11.6% France)
• 24% de Taux de pauvreté
• 4 982 habitants en Quartier Prioritaire de la Ville
• 48 métiers statistiquement en tension dans le Bassin d’emploi
Public cible du territoire étudié
• Fin Septembre 2022, la commune comptait 3184 Demandeurs d’Emploi cat. ABC (baisse de 3.9% sur 1 an).
• BRSA au 26/12/2022 : 2 038 (18% du volume départementale).
• Age moyen :40 ans,
• Répartition : 53,5% de femmes; 46,5% d’hommes.
Quels apports de cette expérimentation ?
Le Département des Vosges bénéficiera d’une enveloppe permettant d’embaucher : 4 coaches, 5 travailleurs sociaux, 1 chargé de développement numérique et 1 secrétaire administrative afin de renforcer ses équipes et son dispositif « Prêt à bosser »
Pour le Département s’est porté candidat ?
Les 3 raisons :
En tant que chef de file en matière d’action sociale et médico-sociale et dans le cadre de sa politique départementale d’insertion, le Département accompagne d’ores et déjà les bénéficiaires du RSA dans leur insertion sociale et professionnelle. Cette expérimentation est donc une opportunité de renforcer cet accompagnement
Depuis de nombreuses années, le Département a fait le choix volontairement d’aller au-delà de sa compétence obligatoire en matière d’accompagnement des bénéficiaires du RSA à travers :
la reprise d’activité par l’insertion par l’activité économique (soutien aux ateliers et chantiers d’insertion, professionnalisation des équipes d’encadrement et soutien financier aux postes de salariés en contrat à durée déterminée d’insertion CDDI),
la plateforme Boss&Vous (mise en relation de demandeurs d’emploi ou de stage et de recruteurs),
et le dispositif de coaching Prêts à Bosser.
Rappel : « Prêts à Bosser » est un dispositif en faveur des jeunes (17-30 ans) demandeurs d’emploi ou des bénéficiaires du RSA ayant pour objectif de les accompagner dans leur insertion professionnelle, que cela soit en matière d’accès à l’emploi, ou de formation qualifiante grâce à un coaching personnalisé, des formations collectives de recherche d’emploi et des stages en entreprises.
Les jeunes sont au cœur de la politique départementale et notamment au cœur du plan Vosges Ambitions 2027
Le département des Vosges fait partie des 19 départements sélectionnés par l’Etat pour l’expérimentation France travail relative à l’accompagnement rénové des allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA).
L’ambition de cette expérimentation est de proposer un accompagnement renforcé à toutes les personnes qui ne sont pas capables de retrouver seules un emploi, notamment parmi les allocataires du RSA, et améliorer la réponse aux besoins des entreprises
L’AMBITION DE FRANCE TRAVAIL
A l’échelle nationale, 17 % des BRSA ne sont pas accompagnés et moins de 50 % des allocataires bénéficient aujourd’hui d’un accompagnement par Pôle Emploi. Pour le département des Vosges, sur les 10 998 bénéficiaires du RSA, 14% des BRSA ne sont pas accompagnés et 33 % des allocataires bénéficient aujourd’hui d’un accompagnement par Pôle Emploi.
Cette expérimentation permettra de réaliser un accompagnement hebdomadaire, personnalisé et renforcé de 15 à 20 heures (formation, immersion, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, …) pour travailler à son projet, dans une logique d’engagements réciproques et de droits et devoirs.
Dans les Vosges cette expérimentation concerne la ville d’Epinal
• La ville d’Epinal compte 32 260 hab. en 2019
• 29,8% des personnes sans diplôme ou de niveau brevet
• Taux d’activité inférieur à la moyenne du département / France (69.6% vs 74%) et notamment chez les 25 à 54 ans. Constat identique pour le taux d’emploi.
• Taux de chômage des 25-54 ans élevé : (19.1% vs 12.8% Vosges et 11.6% France)
• 24% de Taux de pauvreté
• 4 982 habitants en Quartier Prioritaire de la Ville
• 48 métiers statistiquement en tension dans le Bassin d’emploi
Public cible du territoire étudié
• Fin Septembre 2022, la commune comptait 3184 Demandeurs d’Emploi cat. ABC (baisse de 3.9% sur 1 an).
• BRSA au 26/12/2022 : 2 038 (18% du volume départementale).
• Age moyen :40 ans,
• Répartition : 53,5% de femmes; 46,5% d’hommes.
Quels apports de cette expérimentation ?
Le Département des Vosges bénéficiera d’une enveloppe permettant d’embaucher : 4 coaches, 5 travailleurs sociaux, 1 chargé de développement numérique et 1 secrétaire administrative afin de renforcer ses équipes et son dispositif « Prêt à bosser »
Pour le Département s’est porté candidat ?
Les 3 raisons :
En tant que chef de file en matière d’action sociale et médico-sociale et dans le cadre de sa politique départementale d’insertion, le Département accompagne d’ores et déjà les bénéficiaires du RSA dans leur insertion sociale et professionnelle. Cette expérimentation est donc une opportunité de renforcer cet accompagnement
Depuis de nombreuses années, le Département a fait le choix volontairement d’aller au-delà de sa compétence obligatoire en matière d’accompagnement des bénéficiaires du RSA à travers :
la reprise d’activité par l’insertion par l’activité économique (soutien aux ateliers et chantiers d’insertion, professionnalisation des équipes d’encadrement et soutien financier aux postes de salariés en contrat à durée déterminée d’insertion CDDI),
la plateforme Boss&Vous (mise en relation de demandeurs d’emploi ou de stage et de recruteurs),
et le dispositif de coaching Prêts à Bosser.
Rappel : « Prêts à Bosser » est un dispositif en faveur des jeunes (17-30 ans) demandeurs d’emploi ou des bénéficiaires du RSA ayant pour objectif de les accompagner dans leur insertion professionnelle, que cela soit en matière d’accès à l’emploi, ou de formation qualifiante grâce à un coaching personnalisé, des formations collectives de recherche d’emploi et des stages en entreprises.
Les jeunes sont au cœur de la politique départementale et notamment au cœur du plan Vosges Ambitions 2027
3 réactions sur “Vosges – Le département expérimente le RSA sous conditions”
ALF
ça fait des années qu’on fait de l’expérimentation !
En France on a pris l’habitude de distribuer de l’argent sans contrôles et sans contreparties …
Ne tombons pas dans le piège de la généralité qui dit que tous ceux qui sont au RSA sont des feignants mais force est de constater que pour un certain % c’est quand même une réalité puisqu’ils sont souvent en bonne santé et qu’ils ne se privent pas de faire du black en parallèle.. pour eux c’est juste un moyen de profiter d’une situation.
Pour tous les autres il faut effectivement les » pousser » à se lever, à se former, à se faire confiance, à valoriser leurs images et à leurs faire comprendre que cette situation ne peut pas durer toute la vie et que ça va passer par des sacrifices temporaires pour retrouver une situation beaucoup plus confortable.
Alors qu’une armée mexicaine de sans emplois ne t travaille pas, l’on voudrait demander aux Français de travailler plus longtemps en reportant l’âge de la retraite, pour équilibrer les comptes sociaux et réduire la dépense publique. C’est un non sens .Ces travailleurs(es) épuisés par la pénibilité de leur activité professionnelle vont se retrouver en arrêt de travail ( maladies professionnelles- invalidité ) ce qui sera un cout pour la sécurité sociale . Nous manquons de bras dans les métiers en tension et aussi dans les services publics . Il y a un gisement d’emplois à pourvoir ou à c réer . Il faut remettre la France au travail, en utilisant tous les dispositifs de retour à l’emploi . De telles orientations seraient créatrices de recettes nouvelles ( cotisations à la sécu. et impôts) ce qui tendrait à réduire la dette publique De meilleurs salaires et de bonnes conditions de travail inciteraient davantage à préférer l’activité professionnelle aux allocations de toutes sortes . Il est vrai que notre société de consommation et du loisir ont pris le pas sur le travail qui n’est plus une priorité . Et que dire de ceux qui revendiquent le droit à la paresse Chacun (e) doit contribuer en fonction de ses moyens aux charges la société et recevoir proportionnellement à ses efforts et ses besoins . Ne pas confondre solidarité et assistanat . Au boulot !
Nous ne sommes pas au Sri Lanka et encore moins sous l’époque de Zola.
Les conditions de travail en France sont plutot très très correctes.
Sans parler du temps de travail annuel qui doit figurer parmi les moins élevés au monde.
Pour tout le reste, je suis parfaitement d’accord avec vous.
Écouter cet article
ça fait des années qu’on fait de l’expérimentation !
En France on a pris l’habitude de distribuer de l’argent sans contrôles et sans contreparties …
Ne tombons pas dans le piège de la généralité qui dit que tous ceux qui sont au RSA sont des feignants mais force est de constater que pour un certain % c’est quand même une réalité puisqu’ils sont souvent en bonne santé et qu’ils ne se privent pas de faire du black en parallèle.. pour eux c’est juste un moyen de profiter d’une situation.
Pour tous les autres il faut effectivement les » pousser » à se lever, à se former, à se faire confiance, à valoriser leurs images et à leurs faire comprendre que cette situation ne peut pas durer toute la vie et que ça va passer par des sacrifices temporaires pour retrouver une situation beaucoup plus confortable.
Alors qu’une armée mexicaine de sans emplois ne t travaille pas, l’on voudrait demander aux Français de travailler plus longtemps en reportant l’âge de la retraite, pour équilibrer les comptes sociaux et réduire la dépense publique. C’est un non sens .Ces travailleurs(es) épuisés par la pénibilité de leur activité professionnelle vont se retrouver en arrêt de travail ( maladies professionnelles- invalidité ) ce qui sera un cout pour la sécurité sociale . Nous manquons de bras dans les métiers en tension et aussi dans les services publics . Il y a un gisement d’emplois à pourvoir ou à c réer . Il faut remettre la France au travail, en utilisant tous les dispositifs de retour à l’emploi . De telles orientations seraient créatrices de recettes nouvelles ( cotisations à la sécu. et impôts) ce qui tendrait à réduire la dette publique De meilleurs salaires et de bonnes conditions de travail inciteraient davantage à préférer l’activité professionnelle aux allocations de toutes sortes . Il est vrai que notre société de consommation et du loisir ont pris le pas sur le travail qui n’est plus une priorité . Et que dire de ceux qui revendiquent le droit à la paresse Chacun (e) doit contribuer en fonction de ses moyens aux charges la société et recevoir proportionnellement à ses efforts et ses besoins . Ne pas confondre solidarité et assistanat . Au boulot !
Nous ne sommes pas au Sri Lanka et encore moins sous l’époque de Zola.
Les conditions de travail en France sont plutot très très correctes.
Sans parler du temps de travail annuel qui doit figurer parmi les moins élevés au monde.
Pour tout le reste, je suis parfaitement d’accord avec vous.